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Désolé, cet article n’a pas encore de version en anglais.

Important

Ce qui est dit dans cet article est totalement obsolète. Le projet n’a pas trouvé son public.

Un label pour l’accessibilité

Une femme montre un certificat.

Le dernier article de ce blog expliquait comment j’utilise un ordinateur au quotidien. Mais, quitte à râler, autant être constructif. Cela fait quelques temps que je prépare un projet professionnel. Les grosses échéances approchent et je travaille d’arrache-pied pour arriver au bout à temps.

Ma première piste était de créer un ERP : un logiciel de gestion pour les entreprises. Je le voulais novateur avec tout un tas de fonctionnalités très spécifiques, comme par exemple une double comptabilité euros et carbone émis pour connaître exactement ce qui pollue dans l’entreprise. Je voulais y mettre de la gestion qualité avec la fameuse roue de Deming. Je comptais y rajouter la gestion des risques. Le tout devait avoir des modules de facturation et de relation client. J’avais commencé à faire des tests de technologie, et j’ai sélectionné tout un tas de choses très intéressantes. Mais les premiers doutes commencèrent en janvier.

Tel un ingénieur aéronautique voyant son œuvre, sa fusée, exploser au moment de son envol, le projet n’a pas continué. Plusieurs problèmes sont apparus. Le premier concerne l’accessibilité. Je voulais être en environnement AAA. Le niveau maximal d’accessibilité logiciel. Le problème est le même que pour ce blog : il faut faire avec le niveau des briques logicielles utilisées. C’est frustrant, très frustrant. Ce moment où rares sont les solutions. Alors oui, on peut contribuer au libre, mais le moindre commit d’autrui peut casser l’accessibilité. Autrement dit, le fork est nécessaire la plupart du temps. Et tout ça pour quoi ? Pour passer deux ans à développer une solution pour les PME, sociétés qui veulent bien du logiciel tant que ça ne leur coûte pas. Les craintes ont été confirmées par une étude de marché. La poisse.

Mais durant toute cette période, j’ai pu constater avec effroi le chemin restant pour apprendre aux gens à faire accessible. Pour aider à faire comprendre en quoi un logiciel n’est pas accessible. La volonté est souvent là, mais demandez aux développeurs : la plupart ne comprendra absolument pas de quoi vous parlez.

J’ai donc pris la décision de monter un label d’accessibilité. Il est entièrement compatible avec les obligations légales pour les administration. Je fournirai des rapports très complets sur les améliorations à donner. Je m’appuie sur les textes existants, rien de nouveau. Je vais juste combiner EN301549, WCAG, UAAG et ATAG pour créer des critères forts, utiles et objectifs. Et puis, je pourrai ainsi certifier tous ceux qui le souhaitent, tous ceux qui veulent inclure l’handicap, tous ceux qui veulent avancer sur un label inspiré de ces quatre textes. Car c’est grâce à tous ceux qui ont la volonté d’adapter l’environnement qu’on pourra apprivoiser l’handicap, cette rencontre entre une capacité moindre et un environnement inadapté. Il est temps de triompher des ténèbres.

Le planning prévu n’est pas de tout repos. Créer un label prend du temps. Et je dois déposer un dossier pour monter la structure le 8 avril. Cela me permettrait de débuter l’activité le 1er mai. Alors si tu veux m’aider, si tu souhaites me confier un projet ou si tu connais une personne potentiellement intéressée, n’hésite pas à prendre contact !

P.S.: Je pourrai me remettre à la fiction une fois le projet lancé ;)

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